Spécialement conçue pour la Cour des Myrtilles, la performance propose un instant où les énergies se diffusent, incarnées dans les danses et percussions traditionnelles de la Guinée et du Sénégal, interprétées par Valentine Kirszbaum et saisies en live par Juliette Baigné sous la forme de Calligraphies de mouvements.
« Lors des passages de danse traditionnelle de Guinée et du Sénégal, les danseur·euses se laissent déborder par la vitalité qui les traverse, guidé.es par les percussions. Par l’intensité de leurs présences, exposant une joie simple d’être vivant.es, on pourrait dire qu’iels entrent en danse, comme on entre en transe.
Quand elle danse, Valentine entre dans cet espace que l’on pourrait appeler l’extrême vie – elle nous transmet cette capacité à survivre, à exister à débordement. Cette énergie à ras-bord, elle nous l’offre le temps de la performance, en nous réactivant, nous rappelant que ce même rythme nous traverse aussi.
Il y a une urgence de vivre, chaque souffle ne se reproduira pas une deuxième fois. Que faire si ce n’est tenter de le capter ?
Les Calligraphies de mouvements sont un dispositif de captation, une manière de saisir le mouvement qui exprime une vitalité à travers un corps. Capter le vivant qui ne cesse de nous échapper, de nous dépasser, capter ce qui est vital. Calligraphier pour honorer, dans le sens de traiter avec considération, avec beaucoup d’égard et de respect, ces vies qui pulsent.
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